Les Bernoises et Bernois ne veulent pas réviser la loi sur l'aide sociale : le statu quo est donc confirmé

Le comité interpartis « parce que le travail en vaut la peine » est déçu du résultat de la votation sur l'aide sociale. Le souverain rejette le projet du Grand Conseil comme celui du projet populaire de la gauche au sujet de l'aide sociale. Malheureusement donc l'injustice entre les bénéficiaires de l'aide sociale et les travailleurs ne sera pas améliorée.

Avec ce double rejet rien ne changera donc à l'avenir dans la loi, les normes CSIAS inscrites d'ailleurs dans aucune loi, resteront des recommandations faites aux cantons indépendamment de leur situation. La proposition du Grand Conseil aurait conduit à plus de justice et à de meilleures conditions pour l'aide sociale. Les coûts de l'aide sociale dans le canton et dans les communes, en constante augmentation ces dernières années, ne seront donc pas freinés et continueront d'augmenter à l'avenir.

De plus, pendant la campagne, la plupart des médias bernois se sont prononcés contre le projet du Grand Conseil. Le NON très serré obtenu dans les urnes peut donc être malgré tout interprété de façon positive car le peuple a refusé plus nettement le projet populaire de la gauche qui aurait conduit à des coûts encore plus élevés chiffrés à plusieurs dizaines de millions et aurait conduit à une plus grande discrimination des travailleurs indépendants.

Le comité interpartis « parce que le travail en vaut la peine » accepte le verdict des urnes et les partis bourgeois analyseront les résultats du scrutin et lanceront probablement de nouvelles interventions parlementaires pour améliorer la justice dans le cadre de l'aide sociale.

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